Mettre en mouvement la profession sur les urgences sociétales et environnementales en réinterrogeant nos priorités, nos pratiques et notre métier.
Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressembleraient nos Habitats, nos villes et nos territoires si tous les programmes Fonctionnels
de construction et d’aménagement avaient toujours intégré la biophilie, les évolutions sociétales, les Us-âges et la santé mentale des habitants comme constantes systémiques incontournables ?
Si nous :
– redessinions les traditionnels pourtours d’un projet « Avec, pour et par, dans la transversalité » pour une architecture qui n’oppose plus les objectifs environnementaux et Humains, à l’échelle de cœurs de vie
– réinterrogions la biophilie et l’impact concret
de la nature sur l’Humain pour cesser de produire des aménagements contreproductifs qui résultent du cloisonnement entre les incontournables environnementaux et humains
– reconsidérions les évolutions sociétales et tous les Us à travers tous les Âges des corps et des états d’Être en mouvementS ;
– respections les besoins élémentaires nécessaires à la Santé Mentale des Habitants, par-delà le souci d’habiller, de couvrir et de soigner le corps.
Nous sommes des influenceur-ses. Nous pouvons incarner ce changement, ce souci d’altérité et de respect de la biodiversité, au titre de notre devoir de conseil et de militant-résistant. L’architecte est incontournable pour repenser les qualités d’Us-âges-biophiles des lieux de vie au prisme
de fragilités Humaines et environnementales systémiques. « Il faut tout changer, mais tout changer ce n’est pas tout détruire, c’est tout sauver » Maurice Bellet. Nous savons que les programmes fonctionnels issus d’un rationalisme étroit et traditionnaliste, souffrent de consensus figés et fainéants qui simplifient et réduisent la richesse de la biodiversité et de l’Humanité à des approches organisationnelles déshumanisées
et « débiophilisées ». Nous avons le pouvoir de les remanier et de restaurer ce qui est abimé, d’acculturer à la qualité d’Us-âges, à la santé mentale, aux évolutions sociétales et à la biophilie, les décideurs, financeurs, MO et Moe, en leur apprenant à aller au-delà de l’œil qui voit, pour
les faire sortir de la dualité « visible/invisible-indicible » et en leur apprenant à ne plus entretenir de distinction entre « le corps et le sensible » pour ne plus favoriser l’objet, « de l’Habitat, à la petite cuillère », au détriment du sujet.
À lire aussi les annexes ci-après en lien avec l’article :
→ Séminaire de travail HCFEA - CNSA - 12/10/2021 - Le virage domicilaire, retours d’expériences Covid et la question du traitement de nos grands séniors
→ Guide d’Us âges - des recommandations pour fab riquer la ville plus solidaire et inclusive. Pour la direction Habitat et Rénovation Urbaine, Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées.
