Culture

Dans l’entre-deux-guerres, une architecture nouvelle s’affirme, portée par une génération qui revendique haut et fort sa modernité, laquelle connaîtra des traductions très diverses. Mais les jeunes architectes ont en partage le rejet de l’académisme, du classicisme et du pittoresque. Privilégiant les formes primaires, l’expression de la fonction des
différentes parties du bâtiment, les matériaux comme le béton, le verre ou l’acier, le plan libre, le toit-terrasse et la couleur blanche, l’avant-garde s’incarne dans les noms de Le Corbusier, bien sûr, mais aussi d’Auguste Perret, de Robert Mallet-Stevens, d’André Lurçat, de Marcel Lods, de Raymond Fischer, de Bruno Elkouken et de bien d’autres.
Voici 100 de leurs réalisations les plus remarquables – villas, ateliers, hôtels particuliers, immeubles d’habitation, bâtiments publics… – que la postérité ne reconnaîtra véritablement que bien après leur émergence.

Gilles Ragot, professeur en Histoire de l’art contemporain à l’Université Bordeaux Montaigne, après avoir été responsable du Centre d’archives d’architecture du XXe siècle de l’Institut Français d’Architecture et auteur de nombreux ouvrages
sur l’architecture contemporaine vient présenter ses recherches pour cet ouvrage à travers une conférence.

entrée libre dans la limite des places disponibles et le respect des règles sanitaires en vigueur